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samedi 31 octobre 2009

Incendies


Auteur : Wajdi Mouawad

Éditeur : Actes Sud

Année de publication : 2003

Nombre de pages : 92 pages

Résumé :

Hermile Lebel, notaire, lègue aux jumeaux Jeanne et Simon Marwan les dernières volontés de leur mère, Nawal. La source embrouillée de leur naissance se met alors à remuer. Chacun devient dépositaire d’une enveloppe : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort en héros et l’autre à un frère dont ils ignoraient l’existence même. Au pays de leur mère, ils découvrent le vrai visage de celle-ci et le rude chemin menant à l’apaisement de son âme.

Mon commentaire :

J'avais beaucoup entendu parler du dramaturge Wajdi Mouawad, mais je n'avais jamais lu l'une de ses pièces de théâtre. Incendies est le second volet d'une tétralogie de la mémoire (Littoral, Incendies, Forêts et Ciels). Pour apprécier cette pièce à sa juste valeur, il faut connaître son auteur qui a vécu au Liban. Il a dû quitter son pays natal à l'âge de huit ans, en 1976, à cause de la guerre et a émigré, d'abord, en France, puis au Québec en 1983.

Incendies se déroule au Liban et au Québec. Les thèmes (l'amour, la haine, la colère, le silence, la révolte, le traumatisme de la guerre) sont bouleversants. Les personnages souffrent et j'ai vraiment senti leur souffrance surtout celle de Nawal.

dimanche 25 octobre 2009

À la poursuite de la vie : Vivre de plus en plus vieux en restant de plus en plus jeune


Auteur : Docteur Sanjay Gupta

Éditeur : Gutenberg

Collection : Sciences

Année de publication : 2007

Nombre de pages : 310 pages

Résumé :

À la poursuite de la vie n’est pas un livre de plus sur l’anti-vieillissement, c’est LE guide pour allonger notre vie active en restant en bonne santé plus longtemps que vous ne l’auriez jamais imaginé possible.

Dans ce document exceptionnel resté dix semaines dans la liste des bestsellers du New York Times, le célèbre neurochirurgien et responsable du service « Santé » de CNN, le docteur Sanjay Gupta, propose un tour d’horizon des stupéfiantes découvertes scientifiques dont le rythme s’accélère chaque jour et qui semblent prouver que l’extrême allongement de la vie est désormais à portée de main. Il donne aussi des conseils essentiels pour profiter dès aujourd’hui d’une vie longue et en pleine forme.

Ce que le docteur Gupta a découvert dans son enquête semblera parfois provocateur, parfois
même à l’encontre des idées communément admises. Par exemple, saviez-vous que le secret
pour accroître l’espérance de vie n’est pas tant de manger mieux que de manger moins ? Que les suppléments nutritionnels sont certainement une bonne façon de jeter l’argent par les fenêtres ? Qu’un type unique et simple d’exercice physique est suffisant pour prolonger la vie?

Dans ce livre qui changera la vie de nombreux lecteurs, le docteur Gupta révolutionne notre manière de voir le vieillissement — et révèle ce que la science sait aujourd’hui pour nous aider à vivre de plus en plus vieux en restant de plus en plus jeune.

Mon commentaire :

J'aimerais devenir une vieille personne en bonne santé mentale et physique (dans la mesure du possible, bien sûr). Qu'est-ce que cela me donnerait de vivre jusqu'à 100 ans si, durant les trente années précédentes, j'étais confinée dans un lit et incapable de faire quoi que ce soit? Qu'une infirmière serait obligée de me nourrir, de me laver, de me donner mes médicaments? Non, je ne souhaite pas cela... Heureusement, ce livre peut m'aider concrètement.

Le message est clair : "Hé! Réveille-toi! Prends soin de toi maintenant en prévision de plus tard." Bien expliqué, beaucoup d'exemples, accessible à tous, très motivant.

dimanche 18 octobre 2009

Disparition à Dallas (tome 2)


Auteure : Charlaine Harris

Éditeur : Flammarion Québec

Collection : Sookie Stackhouse/La Communauté du Sud

Année de publication : 2009

Nombre de pages : 391 pages

Résumé :

C'est encore moi, Sookie. Pour vous servir Chez Merlotte. Les amours vont bien, merci. Bill est toujours aussi beau et carnassier, mais il ne boit que mon sang, j'y veille ! Ici, à Bon Temps, les humains et les autres cohabitent pacifiquement. Enfin, presque, car, l'autre soir, on a retrouvé un macchabée sur le parking du bar. C'était ce pauvre Lafayette, notre cuistot. Peu de temps après, j'ai été attaquée par une ménade, une prêtresse du dieu Bacchus. Elle a tenté de m'empoisonner de sa morsure létale. Heureusement, j'ai été sauvée par des membres de la communauté vampire. En échange, ils m'ont demandé de me rendre à Dallas pour enquêter sur la disparition d'un des leurs, un type haut placé, étant donné que j'ai des dons de télépathie. Eh bien, je vous le donne dans le mille, ça a commencé par une tentative d'enlèvement ! Et je ne vous parle pas des loups-garous...

Mon commentaire :

Contrairement au premier tome que j'ai lu pratiquement sans m'arrêter, le deuxième m'a laissée un peu sur mon appétit. Il y a quelques rebondissements intéressants, bien sûr, mais la fraîcheur du premier a disparu. Par contre, cela ne m'empêchera pas de lire le troisième. Juste pour le plaisir encore une fois!

vendredi 9 octobre 2009

Celui qui n'aimait pas lire


Auteur : Mikaël Ollivier

Éditeur : de la Martinière

Collection : Confessions

Année de publication : 2004

Nombre de pages : 189 pages

Résumé :

Imaginez...
La fin du cours vient de sonner. " Pour la semaine prochaine, dit la prof de français, vous ne lirez pas le chapitre 9. Il est interdit de finir le livre, ni même de le continuer. C'est bien compris ? (Là, les élèves soupirent) Et surtout : interdiction d'en faire un résumé. " Peine perdue... Trois heures plus tard, en rentrant du travail, les parents trouvent leur progéniture en train de lire avant même d'avoir fini de regarder la télé ! " Montre-moi tes dessins animés ! gronde le père. Et ta série américaine, tu l'as finie au moins ? C'était pour demain, je crois ? Je te préviens, si tu continues comme ça, tu passeras ton week-end devant la télé jusqu'à ce que tu aies tout vu ! "

Parfois, je me dis qu'il suffirait d'interdire les livres aux enfants pour leur donner envie de lire...

Mon commentaire :

Ce petit roman autobiographique, je le conseille à tout le monde, surtout à ceux pour qui la lecture est un cauchemar! Il raconte comment Mikaël Ollivier est passé de quelqu'un qui détestait lire à celui qui en a fait son métier. L'écriture est simple mais pas simpliste.

J'ai beaucoup beaucoup aimé. À tel point que j'ai envoyé un email à l'auteur (il a eu la bonne idée de mettre son adresse à la fin du livre) et ce dernier m'a aussitôt répondu, ce que j'ai vraiment apprécié. Voici le message que je lui avais envoyé :

[...] Je viens de terminer la lecture de votre roman (c'est le bibliothécaire de mon école qui me l'a conseillé). Je l'ai adoré! Vous avez une façon de vous exprimer que je trouve très honnête et très attachante. C'est drôle, la première chose qui m'a frappée est la dédicace, car vos enfants portent le même prénom que les deux petites filles des "comtesse de Ségur" (Camille et Madeleine). Est-ce un hasard?

Vous me faites beaucoup penser à l'une de mes soeurs. Quand j'étais jeune, j'étais comme votre frère Yann et ma soeur Danielle, comme vous. Je ne comprenais pas son manque d'intérêt à la lecture. Moi, je DÉVORAIS les livres. Mes parents devaient souvent me dire d'arrêter de lire : ils croyaient que c'était mauvais pour mes yeux de lire autant... Par contre, mon père - qui était et qui est un grand lecteur - me suggérait, à l'occasion, certains titres. Merci, papa, de m'avoir recommandé Les Misérables, à l'âge de 14 ans (ce roman fait partie de mes coups de coeur) et merci aussi, Denis (mon frère), pour les Jules Verne (chez nous, c'étaient des livres pour les garçons et il me les prêtait sans hésitation)!

Aujourd'hui, ma soeur adore lire. Quel a été l'élément déclencheur? Je ne le sais pas, mais je vais lui demander. Je lui conseillerai votre roman et elle s'y reconnaîtra certainement.

MERCI BEAUCOUP de m'avoir fait passer un moment de plaisir et de bonheur avec votre roman. J'en lirai d'autres. Des filles et des garçons et E-den m'attirent pour l'instant.

Malheureusement, j'ai égaré la réponse de Mikaël Ollivier. Dommage, car son courriel m'avait touchée...